21.12.04

demander de l'aide

C'est bizarre. D'un côté je ne sais pas encore dire si "j'ai la foi". Bon avoir la foi c'est pas comme un interrupteur qu'on allume ou qu'on éteint il y a tellement de nuances... mais toujours est-il que presque chaque jour en ce moment je demande de l'aide.

Je ne sais toujours pas si je suis sincère, je suis toujours aussi troublé par le fait que j'aime une femme qui n'a pas l'air prête pour moi. Alors je demande à Dieu de me donner de la patience. De m'aider à accepter les choses. De m'aider à renoncer peut-être.

Peut-être que ça n'a pas de sens de demander ça alors que je ne suis pas sûr de croire. Et puis je ne demande pas que ça naturellement. Je Lui demande aussi de me permettre un jour d'être heureux avec la femme que j'aime. Hum tout ça est un peu contradictoire. Je demande tout et son contraire. Et naturellement dans les moments pas faciles je me demande si ces demandes sont sincères.

Je crois bien que pour le moment il faudrait que j'arrête de m'occuper d'elle (facile à dire...) et que je me consacre au reste. Je me sens tellement perplexe... est-ce que tout ça est une épreuve dont je comprendrai le sens plus tard ?

Un de mes amis pense que cet amour que j'éprouve m'aura amené à la voie, à Dieu, mais qu'au passage je vais renoncer à elle, comme si elle me servait en quelque sorte de marche pied. Je ne sais pas quoi en penser. Encore des hauts et des bas... pas étonnant que j'aie appelé ce blog cahin caha.

C'est peut-être le moment de demander un signe... j'ai pourtant l'impression d'en avoir reçu quelques uns. Mais je n'arrive ni à les interpréter (ce n'est pas dans mes capacités) ni à leur faire vraiment confiance.

Je crois que la réponse est dans la pratique. Le dhikr m'apaise. C'est en pratiquant que je vais approfondir tout ça. Après tout si je regarde où j'en étais il y a 6 mois j'ai déjà parcouru du chemin. Bon plus j'avance plus je réalise que le chemin devant moi est infini, mais il faut quand même prendre un peu de recul.

Je le vois bien en faisant le dhikr : pas que je me concentre plus ou mieux qu'au début, mais je n'éprouve pas la même chose. C'est impossible à décrire. Et pourtant je ne suis qu'au début du début du commencement.

Un frère m'a dit dimanche qu'un moment viendrait où je commencerais à éprouver le goût du dhikr. Sans vraiment comprendre concrètement ce qu'il veut dire, je crois que j'ai saisi intuitivement ce que ça peut être. Je suis impatient.

Par ailleurs, j'ai éprouvé l'envie de faire une prière ce matin. Ne précipitons pas les choses.

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