13.12.04

l'engagement dans la voie

Quand je vois le temps que donnent certains frères, je suis estomaqué. En plus de leur temps de dhikr et de prière, ils participent à 2 ou 3 réunions par semaine, parfois en venant de loin. Quand je lis la vie de Tierno Bokar c'est encore plus dingue (bon lui a voué sa vie à Dieu et à l'enseignement).

Je ne sais pas si je serai capable un jour du quart d'un tel engagement. En même temps c'est bizarre, j'ai envie de passer plus de temps, de pratiquer en somme. Alors bien sûr si j'avais un boulot une femme et des enfants je ne verrais peut être pas les choses de la même manière...

On m'a rapporté que le sheikh avait dit un jour (j'ai un souvenir approximatif mais en gros c'est ça) "la voie est comme un sac de riz et le faqir comme un oiseau. Si je pose le sac sur l'oiseau il ne s'envolera jamais. En revanche s'il apprend à voler avec un grain de riz, puis avec un deuxième, etc..."

C'est avec le temps que je déterminerai ça. Après tout la voie c'est une pratique adaptée à chacun, une orientation (pour ça c'est encore un peu obscur pour moi), et la route est longue. J'ai déjà expliqué que le changement apporté à la voie par Sidi Hamza et son père Sidi Habbas est essentiellement que tout le côté rigoureux (épreuves, etc...) du passé a été un peu gommé.

Pas pour "ratisser plus large", mais je pense tout simplement parce qu'on est à une époque ou le spirituel ne va pas de soi du tout, et qu'il ne faut pas décourager ceux qui entreprennent de s'en approcher.

Je ne crois pas que ça rende la voie plus ou moins "facile". Au premier abord certainement, mais à plus long terme je ne pense pas.

Autre paradoxe : je fais ça pour moi, pour mieux me connaître, et en même temps il faudrait que ça soit surtout... pour Dieu. Je crois qu'une phrase dit "Connais toi, et tu connaîtras ton Seigneur". Faut que je retrouve où j'ai lu ça.

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