25.2.05

bonne étoile et boulot

Bizarrement je me suis toujours vu comme "protégé" par une sorte de bonne étoile pour le boulot. Un peu comme si un ange veillait sur moi. Bon c'est à la fois vrai et faux si je repense à ma carrière. Et puis le danger de penser ça c'est que du coup on a tendance à attendre que les choses viennent d'elles mêmes.

En même temps je crois que si quelque chose m'arrive, en l'occurence un nouveau travail, ça ne sera pas par hasard. Bon il y a ce côté "aide toi, le ciel t'aidera" : il faut faire de son mieux. Un frère me disait d'ailleurs à propos du don que faire son travail du mieux qu'on peut fait partie de la voie. C'est dans des choses concrètes et terre à terre qu'on doit s'appliquer, pas seulement dans la pratique et dans la recherche de Dieu.

Hum. Quand il a dit ça je me suis senti moyen. Je n'ai jamais "donné le meilleur de moi-même" dans le travail. Pour des raisons qu'il serait difficile de démêler. C'est peut-être quelque chose que m'apportera la voie. Mais encore une fois je dois me garder d'être un consommateur passif, de me dire "haba voilà c'est simple oriente toi, pratique et tout le reste se passera sans difficulté". Si seulement c'était aussi simple.

Je continue malgré tout à être assez optimiste sur le travail. Je me dis que je vais trouver quelque chose qui me correspond. Je ne sais pas trop comment l'expliquer. C'est peut-être puéril, mais j'ai vraiment ce sentiment. Je ne suis pas sûr de le "mériter" mais je ne crois pas que le mérite ait grand chose à voir là dedans. Hum voilà que je glisse sur un autre sujet. Pour rester sur le travail, je voudrais pouvoir être fier de ce que je fais. Tant pis si ça nourrit mon ego. Je crois qu'il n'y a pas de mal à être fier de quelque chose qu'on fait bien. Mais ça... la route est longue.

Les raisons de fierté après... c'est toujours un peu ambigu. Je vais prendre un exemple : il y a plus d'un an j'avais été candidat à un poste au musée du Louvre. Waou. Prestige etc... Sur le moment j'aurais été très fier d'avoir le job. Ca ne s'est pas fait. Mais c'était sans doute un bien. Pas parce que ça aurait gonflé mon orgueil. Tout simplement parce qu'au delà du côté prestigieux, j'ai senti que c'était un contexte très difficile humainement (beaucoup de politique, certainement des coups en traître etc... tout ce que j'aime).

De toute façon si ça n'est pas arrivé c'est que ça ne devait pas arriver (un peu facile je sais mais bon...). Le boulot idéal n'existe pas, un peu comme la femme idéale ou la vie idéale. J'espère que je ne me trompe pas... là j'ai un pressentiment positif.On verra assez vite ce qu'il en est.

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