24.10.05

cours

Samedi lors de la réunion on a eu en guise de cours un commentaire sur l'aphorisme de Ibn Ata Allah qui dit ça :

"Décharge-toi (en ce qui concerne ta subsistance) de la direction de tes actes ; ce dont s'occupe pour toi un Autre, ne t'en occupe pas."

Les commentaires des hikam ont été faits par un grand maître, Ibn Ajiba. Là en l'occurrence le commentaire explique (je cite de mémoire) un truc comme ça : "entre deux partis, ne choisis pas, et le choix de ne pas choisir, renonces-y également".

Il faut comprendre ça comme quelque chose d'intérieur : dans la vie de tous les jours, il nous faut faire des choix, les assumer, les maintenir ou au contraire les modifier si on le peut. Mais intérieurement, si on n'y prête pas une importance démesurée, on se protège contre les déceptions.

Du moins c'est ce que je crois comprendre. J'ai trouvé marrant qu'on évoque le sujet de la subsistance juste au moment où je traverse cette zone de turbulences et d'incertitudes quand à mon travail, et donc à ma survie économique.

L'aphorisme ne doit pas se comprendre comme un appel à être passif, au contraire. C'est là toute la difficulté de la chose. Se décharger de la direction de ses actes ne veut pas dire attendre que les fruits tombent des arbres. Hum tout ça est un peu flou, et difficile à comprendre concrètement.

Comments:
Salam hermano...Buen día. Bastante inspirador resulta su comentario, (tal vez sea el efecto positivo de este Ramadam, pero algunos de nosotros tambien nos encontamos en esta misma vorágimen). Lo hermozo de todo esto, es que estamos en compañia, distante (pero cercana), distinta (y a la vez similar). Yo me pregunto cómo he de hacer para entrenar a mi (ego/alter) para comprender las cosas del alma, cuando he pasado mi vida a entrenar las del intelecto?.
Aller vi el video de los hermanos de Inglaterra (Moulud 2004, Berkan), y no pude dejar de llenarme de esa nostalgia y del "hal" que descubri en el islam.
Si, hermano, sé de que habla, lo siento, lo vivo. alhamdoulillah, no estamos solos.
Que Allah bendiga su día. s.
 
:o)))
C'est une grande question ! Peut-être que toutes ces années où vous vous entraîniez à comprendre les choses de l'esprit, de l'intellect, peut-être que pendant tout ce temps votre coeur vous guidait déjà là où il vous a amenée... Si votre poème m'a tant touché c'est parce qu'il parle du coeur et du retour à l'enfance. Au temps où on ne se pose pas de grandes questions "intellectuelles". Mais je suis sûr que votre coeur sait déjà tout ça.
Que Dieu vous bénisse aussi chère soeur.
 
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