14.10.05

Ibn Ata Allah

Et hop ça faisait longtemps que j'avais pas tiré un hikma (aphorisme) au sort. Ca donne ça :

"Il est rare que les inspirations divines (wârid) se produisent autrement qu'à l'improviste ; et cela afin d'empêcher les adorateurs de prétendre qu'elles sont la conséquence nécessaire de leur préparation spirituelle (isti'dâd)."

Hum. Je suis pas assez savant pour commenter ça. Je ne sais pas trop si les états qu'on peut éprouver peuvent être considérés comme des inspirations divines. Probablement pas. On dit souvent en revanche que ces états (ou hâls) ne doivent pas être recherchés pour eux-mêmes. En gros il ne faut pas y faire attention, même si ça fait drôle à voir. Et à éprouver j'imagine.

Le sens de cet aphorisme est sans doute plutôt à rapprocher de l'idée que nous ne contrôlons rien. Ca vaut pour le reste comme pour les inspirations ou les dévoilements. Il y a aussi l'idée que ce serait un piège pour l'orgueil de laisser croire au disciple que ce qu'il reçoit est la conséquence directe de ce qu'il fait comme travail spirituel.

Je sais pas si c'est bien clair tout ça. Ca donne à réfléchir.

Comments:
En réalité nous ne contrôlons absolument rien, on se doit juste de faire l'effort de l'intention ( niyya) et l'orientation ( tawajouh), après lorsqu'on invoque et ce qui s'en suit c'est des petites offrandes de Dieu: Larmes, frissons...etc
le Hâl quoi! et sûr qu'il faut pas s'y arrêter car le but est la purification du coeur et la lutte contre nos désirs...etc!
Qu'IL nous accorde la constance et son Amour...
Salam Sidi
 
merci pour ces commentaires

comme par "hasard", la réunion de samedi a été très "chargée", avec des petites offrandes dans tous les sens ;o).
Chère Lalla Safiyya, je suis d'accord : le coeur est plus sage que la raison... mais c'est vrai que c'est difficile d'apprendre à l'écouter !
 
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