13.2.06
j'y arrive pas
Hum. Drôle de week end. Je crois que j'y arrive pas avec le copain que j'héberge chez moi. Ca fait 2 mois qu'il est là, je ne sais pas combien de temps il restera, mais j'ai de plus en plus de mal.
Je crois que c'est en partie de ma faute : je n'ai pas mis les choses au point au début, et j'ai attendu qu'il y ait 25 détails de vie quotidienne qui m'énervent avant de lui en parler. Du coup je suis énervé, l'ambiance est un peu irrespirable sauf quand quelqu'un d'autre (mon frangin ou un pote) vient dîner.
Comment en est-on arrivé là ? J'aimerais bien savoir. Peut-être que c'était au dessus de mes forces. Je n'ai pas beaucoup de patience en ce moment, et il faut reconnaître que ce copain a des côtés vraiment chiants. Mais dans ce cas fallait pas que je lui propose. Je savais tout ça.
J'ai pourtant l'impression d'être parti d'une bonne intention. Mais quelque part en cours de route ça a dérapé. Et c'est vraiment pas agréable du tout. Je sais pas quoi faire. Je suis en colère contre lui, contre moi, on arrive même pas à se regarder dans les yeux en se parlant. Quelle misère.
Comment le garder comme ami ? Faut que j'y travaille. C'est un pote que je voyais disons une fois tous les deux mois, c'est sûr que le passage au rythme quotidien m'a fait un peu drôle. Il y a autre chose : je lui en veux pour un certain nombre de raisons, et ce depuis longtemps. Pourquoi dans ces conditions ai-je pris le risque de lui proposer de l'héberger ? Si je savais...
Je crois que c'est en partie de ma faute : je n'ai pas mis les choses au point au début, et j'ai attendu qu'il y ait 25 détails de vie quotidienne qui m'énervent avant de lui en parler. Du coup je suis énervé, l'ambiance est un peu irrespirable sauf quand quelqu'un d'autre (mon frangin ou un pote) vient dîner.
Comment en est-on arrivé là ? J'aimerais bien savoir. Peut-être que c'était au dessus de mes forces. Je n'ai pas beaucoup de patience en ce moment, et il faut reconnaître que ce copain a des côtés vraiment chiants. Mais dans ce cas fallait pas que je lui propose. Je savais tout ça.
J'ai pourtant l'impression d'être parti d'une bonne intention. Mais quelque part en cours de route ça a dérapé. Et c'est vraiment pas agréable du tout. Je sais pas quoi faire. Je suis en colère contre lui, contre moi, on arrive même pas à se regarder dans les yeux en se parlant. Quelle misère.
Comment le garder comme ami ? Faut que j'y travaille. C'est un pote que je voyais disons une fois tous les deux mois, c'est sûr que le passage au rythme quotidien m'a fait un peu drôle. Il y a autre chose : je lui en veux pour un certain nombre de raisons, et ce depuis longtemps. Pourquoi dans ces conditions ai-je pris le risque de lui proposer de l'héberger ? Si je savais...
# Mis en ligne par cahincaha : 1:06 PM
Comments:
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Salâm,
Moi aussi j'ai une fois hébergé pour quelques semaines une personne.. et de même il y avait eu depuis longtemps des petits conflits câchés ;-). Elle avait un grand besoin d'hébergement à un certain moment .. et je ne pouvais pas faire autrement que la proposer de venir loger.. C'est sûr, on veut aider et on oubli ses propres petits ou grands traits de caractère et on espère que le cheminement spirituel va regler la chose.. mais, j'ai du constater que cheminer dans une Voie spirituelle ne veut pas immédiatement dire que l'on puisse d'un moment à l'autre changer son caractère ou ses besoins naturels, comme le besoin de privacy à son temps etc.., ca ne se change pas en 1-2-3 :-) :-) :-)
Donc quand je ne pouvais plus supporter la situation.. je l'ai humblement dit que c'était du à mon propre caractère que je ne pouvait plus continuer comme avant.. et elle est partie.
A présent on n'est pas des amies très proches mais on s'écrit de temps en temps et c'est avec beaucoup de chaleur qu'elle me répond.
Cher sidi, je ne veux pas mettre ceci comme bonne exemple... il est aussi possible que vous pouvez en parler et trouver un arrangement pour qu'il puisse rester, sous certaines conditions que vous accepteriez tous les deux.. Laisse... :-) je me n'y mêle pas :-) mais je me souviens comme je me suis senti irritée et coupable. Et j'ai pensé : me voilà incapable d'accepter cette personne dans ma maison... c'est là où je suis, très très loin de l'idéal Soufi. Et c'est bien.
Fraternellement,
Moi aussi j'ai une fois hébergé pour quelques semaines une personne.. et de même il y avait eu depuis longtemps des petits conflits câchés ;-). Elle avait un grand besoin d'hébergement à un certain moment .. et je ne pouvais pas faire autrement que la proposer de venir loger.. C'est sûr, on veut aider et on oubli ses propres petits ou grands traits de caractère et on espère que le cheminement spirituel va regler la chose.. mais, j'ai du constater que cheminer dans une Voie spirituelle ne veut pas immédiatement dire que l'on puisse d'un moment à l'autre changer son caractère ou ses besoins naturels, comme le besoin de privacy à son temps etc.., ca ne se change pas en 1-2-3 :-) :-) :-)
Donc quand je ne pouvais plus supporter la situation.. je l'ai humblement dit que c'était du à mon propre caractère que je ne pouvait plus continuer comme avant.. et elle est partie.
A présent on n'est pas des amies très proches mais on s'écrit de temps en temps et c'est avec beaucoup de chaleur qu'elle me répond.
Cher sidi, je ne veux pas mettre ceci comme bonne exemple... il est aussi possible que vous pouvez en parler et trouver un arrangement pour qu'il puisse rester, sous certaines conditions que vous accepteriez tous les deux.. Laisse... :-) je me n'y mêle pas :-) mais je me souviens comme je me suis senti irritée et coupable. Et j'ai pensé : me voilà incapable d'accepter cette personne dans ma maison... c'est là où je suis, très très loin de l'idéal Soufi. Et c'est bien.
Fraternellement,
# écrit par 
: 2:41 PM
: 2:41 PM
c'est sûr qu'on se sent coupable... la route est longue. Je crois que j'aurais proposé de la même manière à cet ami si je n'étais pas dans la voie, et que j'aurais les mêmes problèmes aujourd'hui. Tu as raison : le fait d'être dans la voie ne règle pas les problèmes, et ne fait pas de nous des saints.
Merci du fond du coeur pour ton témoignage.
Fraternellement,
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Merci du fond du coeur pour ton témoignage.
Fraternellement,
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