24.2.06

salade de livres sauce cata

Comme certains de mes lecteurs le savent, je travaille disons dans le domaine du livre. Mais pas du côté romantique façon chemise ouverte et cheveux au vent. Plutôt dans le genre cartons et galères logistiques.

Là on a eu un petit sommet de stress depuis deux jours : 400 ouvrages destinés à être exposés dans une grande ville d'un pays ami et néanmoins assez pointilleux sur les procédures douanières sont restés bloqués pendant plusieurs jours. Or la date de l'exposition approchait, approchait, et il semblait qu'on courait à la catastrophe.

La personne qui s'en occupe ici a refusé mon aide dans un premier temps. D'une part parce qu'elle aime pas du tout se faire aider. D'autre part parce qu'elle pensait que je servirais à rien. De fait il y avait X qui appelait Y pour savoir si Z avait parlé à T, c'est vrai que mon grain de sel pouvait bien ne rien arranger.

Le problème venait apparemment d'un document non conforme, mais sans qu'on sache précisément pourquoi. Bref. Nous voilà dans une panade noire, avec comme perspective de devoir présenter nos plus plates excuses à plein de gens, et de perdre pas mal d'argent au passage.

Hier soir j'en ai eu marre et j'ai pris le taureau par les cornes. Au bout de deux heures, beaucoup par chance mais aussi parce que je m'en sors pas trop mal dans ce genre de situation, j'ai fait avancer le bouzin. Résultat, on a gagné les 12 heures qui nous permettent de nous en sortir sans trop de casse.

On est quand même passés pas loin d'une grosse bêtise, et ça faudra qu'on se penche sur la question. La nana responsable s'est engueulée gravement avec mon boss.

Tout ça pour en venir à quoi ? Hum. Juste au fait que derrière tout ça il y a un gros plus : cette nana aura sans doute l'impression désormais que je m'occupe d'elle, et j'ai marqué quelques points avec elle, ce qui est toujours bon à prendre (surtout vu le contexte qu'il y a dans ma boîte : tensions très fortes etc...).

Du coup même si je suis rentré carrément tard chez moi hier, j'avais plutôt le sourire. D'une certaine manière, je sais depuis mes débuts dans cette boîte que c'est dans des coups durs que je vais me faire accepter par des gens qui étaient très réticents au départ.

Hum. Tout ça c'est pas gagné, il y a toujours le Vil Informaticien Psychopathe dans les parages, la bataille de la porte est toujours en cours, il y a une nana qui fait comme si je n'existais pas (je suis dans une maison de fous !). Mais un petit pas c'est toujours bon à prendre. Al hamdoulillah.

Tiens, rien à voir, mais en parlant de catastrophe ça m'a fait revenir des paroles géniales de Gainsbourg que mon frangin m'a rappelées récemment :

J'entends des voix off
Qui me disent : "Adolf,
Tu cours à la catastrophe"
Moi je me dis bof
Tout ça c'est du bluff.

Comments:
Quoi ?!? Tu nous as privé de messages hier ?!? Sans même t'excuser d'être surchargé de travail comme d'habitude ?!? Quelle dégénérescence !!! bouuuuuuuhhhhhhhh ;-p
 
Oui Mounas, bouuuuuuhhhh ;-P :o))
 
:o)
j'ai pas mis les pieds au bureau de l'après midi hier, donc pas de billet... mais je vais me rattrapper en fin de journée
 
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